Publié dans Société

Ascension au mont Everest - La famille originaire de Madagascar à 5.364 mètres d’altitude

Publié le vendredi, 25 avril 2025

Arrivés au camp de base de l’Everest. Zouzar Bouka et ses deux fils Raj-Alexandre et Rais se trouvent à 5.364 mètres d’altitude, et ce, après plusieurs jours de trek depuis Pheriche, un village de la région de Khumbu, à l’Est du Népal. Cette étape entame la phase décisive qu’est l’installation logistique et l’acclimatation progressive à l’altitude. Prochainement, cette famille originaire de Madagascar commencera les rotations vers les 3 camps supérieurs afin de transporter leur matériel. Cette phase permet au corps de s’adapter au manque d’oxygène, donc nécessite des exigences physiques et mentales. Elle est ainsi indispensable pour envisager l’ascension du plus haut sommet du monde dans les meilleures conditions possibles. 

« Allez-vous réussir ? Cette question nous est parfois posée et on se la pose aussi. Mais honnêtement, on ne le sait pas. Ce que l’on sait, c’est que nous nous sommes préparés avec rigueur, entourés d’une équipe exceptionnelle, et que nous allons donner tout ce que nous avons. Parce que ce projet est plus grand que nous : il est pour notre famille, pour nos proches, et pour Madagascar », confie Zouzar Bouka, l’un des alpinistes. Ce leader devrait se remettre physiquement tandis que son fils Rais se remet encore d’une blessure. Cependant, ils restent déterminés à poursuivre l’aventure avec comme message : oser, se dépasser, et faire rayonner la Grande île jusque dans les plus hauts sommets du monde. 

Gravir le mont Everest reste l’un des défis les plus extrêmes au monde, avec plusieurs contraintes à faire face, dont l’altitude, le froid, les conditions météorologiques et les autres imprévus techniques. De nombreux alpinistes ont dû rebrousser chemin, tandis que d’autres ont péri. « Près de 300 personnes ont déjà perdu la vie en tentant cette ascension. Alors, on reste humbles, lucides, mais déterminés », 

se motive notre interlocuteur. « Cette aventure est déjà une réussite. Ce que nous avons accompli, tout ce que cela nous a appris, tout ce que nous avons partagé en famille, ça, c’est acquis », ajoute-t-il. Cette famille d’alpinistes n’a pas manqué d’exprimer ses reconnaissances à tous ceux qui la soutiennent en permanence...

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Editorial

  • Des fondamentaux
    Que la commémoration de la Journée internationale de la non-violence, le 2 octobre 2025, nous soit offerte pour revisiter les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit. En guise de préalable, il nous est obligé de noter que le rappel des principes de la démocratie et de l’Etat de droit n’est pas l’apanage unique d’un seul courant d’idée ou d’un camp par rapport au pouvoir en place. Tout le monde, tout citoyen, conscient de la nécessité de faire appliquer strictement les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit ont le sacré devoir de tirer la sonnette d’alarme en cas de violation caractérisée.

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